Minnesota, États-Unis : Présenter le Falun Gong lors des journées James J. Hill

(Minghui.org) Le 39e événement annuel des journées James J. Hill a été célébré du 6 au 8 septembre le long des rives du lac Minnetonka à Wayzata dans le Minnesota. Selon le site Internet de la ville : « Depuis 1975 à Wayzata, le weekend suivant la Fête du travail est dédiée à honorer James J. Hill, personnalité historique du Minnesota et autrefois propriétaire de la Great Northern Railroad Company. » L’événement annuel célèbre également l’histoire de la municipalité et est rempli d’activités amusantes et d’événements pour toute la famille.

Les pratiquants de Falun Gong ont participé à l’événement pour la deuxième année. Ils ont installé un stand avec des banderoles, des dépliants et d’autres documents d’information. De nombreux passants ont été attirés par les fleurs de lotus colorées en papier fabriquées par les pratiquants et se sont arrêtés au stand pour s’informer sur la pratique. Une passante a dit avoir encore suspendue chez elle la fleur de lotus offerte par les pratiquants lors de l’événement de l’an dernier.

Les pratiquants ont aussi éveillé les consciences et ont récolté des signatures pour soutenir la Résolution 281 de la Chambre fédérale et la Résolution 4 de la Chambre de l’état du Minnesota. Les deux résolutions condamnent la pratique illégale des prélèvements d’organes sur des prisonniers d’opinion, en particulier des pratiquants de Falun Gong, perpétrés par le régime chinois.

Une femme s’est arrêtée au stand pour parler à un pratiquant. Elle a dit avoir un bon ami qui enseigne présentement l’anglais dans une université en Chine et qu’elle voulait s’informer sur le Falun Gong et la persécution. Elle était bouleversée d’entendre parler des prélèvements d’organes sur des pratiquants et voulait des information supplémentaires sur la question.

Une Chinoise de Pékin était enthousiaste de parler aux pratiquants. Elle et son fils sont au Minnesota depuis seulement un an et c’était la première fois qu’elle rencontrait des pratiquants à l’étranger. Elle a été agréablement surprise que le Falun Gong soit chaleureusement accueilli aux États-Unis et que les pratiquants soient en mesure de participer aux événements communautaires. C’est un contraste saisissant avec la Chine, où le Falun Gong est persécuté et où les pratiquants ne sont même pas autorisés à faire les exercices de Falun Gong en public ni de parler ouvertement de la pratique aux gens.

Au cours des deux jours de l’événement des journées James J. Hill, de nombreuses personnes ont manifesté de l’intérêt pour en apprendre davantage sur le Falun Gong. Pour certains, c’était leur première rencontre avec la pratique, alors que d’autres avaient déjà entendu parler de la persécution et voulaient exprimer leur soutien envers le Falun Gong en signant la pétition.

Traduit de l’anglais au Canada

Version anglaise : http://en.minghui.org/html/articles/2013/10/10/142636.html

Un homme handicapé menotté à un lit d’hôpital après avoir été arrêté

Écrit par un correspondant de la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Après avoir perdu ses pieds il y a onze ans suite aux mauvais traitements et à la torture par la police, le pratiquant de Falun Gong, M. Wang Xinchun, 37 ans, a été de nouveau arrêté chez lui, dans le domicile qu’il louait à Qiaobei, ville de Yichun, province du Heilongjiang, dans la soirée du 9 septembre 2013. La police a fouillé son domicile et confisqué plusieurs livres du Falun Gong et autres effets personnels. Ils ont aussi arrêté sa mère.

M. Wang est détenu dans la chambre 301 de l’hôpital du district de Jinshantun, agglomération de Yichun. Il est menotté à un lit et surveillé par des policiers. Lorsque sa famille est allée lui rendre visite, il a à peine pu ouvrir les yeux après qu’ils l’aient secoué à plusieurs reprises. Son visage était meurtri et enflé et ses bras égratignés en de nombreux endroits. Depuis son admission à l’hôpital, il n’a rien pu manger. Il réagissait un peu au début après avoir reçu des injections, mais il est à présent tombé dans le coma et ne réagit plus.

M. Wang, né en 1976, est originaire du district de Jinshantun, agglomération de Yichun. Depuis que le régime communiste chinois a lancé la persécution du Falun Gong en 1999, M. Wang et sa famille ont été arrêtés, détenus et soumis à des amendes de nombreuses fois, simplement pour leur fidélité aux principes d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance. M. Wang a été torturé et battu des dizaines de fois même alors qu’il était handicapé. Son père est décédé après avoir été harcelé et menacé. Sa mère a été condamnée à deux reprises aux travaux forcés et torturée dans un camp de travail.

Articles antérieurs :

Wang Xinchun de la Province du Heilongjiang, qui a perdu ses deux jambes à cause de la persécution, est à nouveau arrêté

Le pratiquant M. Wang Xinchun, qui a perdu ses pieds suite à la persécution, a été une fois de plus torturé sur un support métallique (photo)

M. Wang Xinchun arrêté et torturé, son épouse condamnée aux travaux forcés et sa fille forcée à quitter l’école

Traduit de l’anglais en Europe

Version anglaise : http://en.minghui.org/html/articles/2013/10/6/142545.html

Version chinoise : 黑龙江伊春市王新春被绑架后的现状

Pang Guangwen, gravement persécuté par la police de Shanghai

Écrit par un correspondant de Shanghai

(Minghui.org) Avant que le pratiquant de Falun Gong M. Pang Guangwen ne soit illégalement arrêté, il était président d’une compagnie prospère de logistique à Shanghai. D’avril 2012 à juillet 2013, M. Pang a été arrêté deux fois par le personnel de la Division de la sécurité intérieure, district de Changning, Shanghai. On a extorqué 20 000 yuans à sa famille. M. Pang a été condamné à cinq ans de prison. Afin de protester contre la persécution, il a fait une grève de la faim de 45 jours, jusqu’au 21 août 2013. Il a été envoyé à l’hôpital général de la prison de Shanghai, où il a été soumis à un gavage brutal en étant maintenu ligoté sur un lit.

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M. Pang Guangwen

Ci-dessous, l’épouse de M. Pang, Mme Zhong Xiaoyan, raconte en détail la persécution endurée par son mari, pressant le public d’aider à assurer la libération de ce dernier.

Mon mari, Pang Guangwen était étudiant à l’Université du Shandong. Après que la persécution ait commencé le 20 juillet 1999, il a continué à pratiquer le Falun Gong, suite à quoi, l’université lui a confisqué son diplôme. Après notre mariage, nous tenions une société de prestations de services, et notre affaire marchait très bien.

Un soir d’avril 2012, un groupe de personne a soudain fait irruption chez nous et a arrêté mon mari. Nous avons appris par la suite que ces personnes étaient du village de Sanzao, y compris l’agent Tang Ping et d’autres agents du poste de la police routière de Jiangsu. La majorité d’entre eux étaient des agents en civils, et personne n’a montré de papier d’identité. Ils ont embarqué notre ordinateur, notre imprimante, nos livres de Dafa et nos effets personnels.

Après l’arrestation de mon mari, notre société n’a plus pu fonctionner normalement. Notre personnel ne pouvait pas travailler et notre société était sur le point de fermer. Avec quasiment aucune rentrée d’argent, je n’ai pas pu payer les frais d’école maternelle pour notre fille de 3 ans. Ma fille est sensible. Elle a remarqué que j’étais d’humeur dépressive, mais n’a pas posé de questions. Lorsqu’elle n’a plus pu se retenir, elle m’a demandé calmement : « Où est mon papa ? » Comme je n’avais pas suffisamment de temps pour m’occuper d’ elle, j’ai dû l’envoyer dans notre ville natale chez notre grand-mère.

La grand-mère de M. Pang a 85 ans et aime son petit-fils. Après que nous lui ayons annoncé qu’il avait été arrêté, elle s’est effondrée. Tout le monde sait comment le PCC maltraite les pratiquants. Elle s’inquiétait tant qu’elle a presque perdu l’audition. Lorsqu’elle est seule, elle se parle à elle-même : « Pourrais-je jamais revoir mon petit-fils. »

Pendant que mon époux était détenu dans le centre de détention du district de Changning, il a commencé une grève de la faim pour protester du fait d’avoir été menotté et enchaîné. Il a été envoyé à l’hôpital général de la prison de Shanghai, et a été ligoté à un lit et brutalement gavé.

Le 1er août 2012, avec l’aide de personnes en Chine et à l’étranger, et grâce aux efforts de M. Pang, il a été libéré sous caution pour traitement médical. Cependant, le personnel de la sécurité intérieure de Changning a extorqué 20 000 yuans à notre famille.

Le 5 juillet 2013, le tribunal a informé M. Pang que son procès se tiendrait le 11 juillet, à 14 h30. Il s’est rendu le 8 juillet au Bureau 610 pour clarifier les faits, espérant annuler le procès à son encontre, mais il a été arrêté.

Le père de M. Pang s’est alors vu diagnostiquer un cancer de l’œsophage et a reçu un traitement dans le Centre de traitement de cancérologie de l’Université Fudan de Shanghai.

Le 11 juillet, à 14 h30, M. Pang Guangwen et M. Zhao Bin ont été jugés par le tribunal de Changning. M. Pang a été condamné à cinq ans et M. Zhao Bin a écopé de quatre ans. Le 8 juillet, M. Pang a commencé une grève de la faim. Le jour du procès, il a été poussé pour entrer et sortir du tribunal, ses yeux restant fermés pendant tout ce temps et il n’a rien dit. Son avocat de Pékin, Guo Haiyue l’a défendu devant le tribunal mais a été interrompu à deux reprises par le juge.

M. Pang fait la grève de la faim depuis le 8 juillet 2013, c’est-à-dire, depuis 45 jours (cet article a été écrit le 21 août). Il a été envoyé, le 19 juillet à l’Hôpital général de la prison de Shanghai, où il a été été ligoté à un lit. Il ne pouvait bouger ni les mains ni les pieds et un tube de gavage a été fixé à sa tête.

Actuellement, je me trouve face à d’énormes frais : le traitement médical du père de M. Pang, les frais d’éducation de ma fille et les liquidités de notre société. Je subis une pression énorme. Comme je ne peux plus payer l’éducation de ma fille, elle doit rester à la maison. Chaque jour est plein de pression et d’inquiétude. Je dois appeler à la libération de mon époux, m’occuper de la société et veiller sur ma fille. Je suis extrêmement inquiète quant à l’état de mon époux. Je dois aussi veiller sur son père qui est à l’hôpital.

Autrefois, j’ai été moi-même détenue dans le camp de travaux forcés de Wanjia pendant trois ans. J’ai bien failli y laisser la vie. Une fois rentrée chez moi, je ne pouvais pas travailler correctement. Actuellement, ma fille et moi, vivons une vie extrêmement difficile.

Informations de contact pour le personnel impliqué dans la persécution de M. Pang Guangwen :

Zhong Xiaoyong (钟晓咏), responsable du Comité politique et légal du district de Changning,

Wei Guozong (魏国宗), responsable du Bureau 610 du district de Changning,

Yang Huixin (杨惠新), Tribunal pénal du tribunal du district de Changning : +86-21-52574999 poste 18180,

Le juge Zhou Weimin (周伟敏) : +86-21-52574999 poste 18120,

Wang Jue (王珏), agent de police de la division de la sécurité intérieure du district de Changning,

Qiao (乔), poste de police routière de Jiangsu : +86-21-23030060 ou +86-21-62106334,

Tang Ping (唐平), agent du village Guangming, municipalité du bourg de Sanzao, district de Nanhui.

Traduit de l’anglais en Europe

Version anglaise : http://en.minghui.org/html/articles/2013/10/5/142530.html

Version chinoise : 绑架、勒索、判刑,上海警察陷害庞光文